La Villa
Au-delà du coup de foudre architectural Marie-Valentine est une « maison à vivre et à partager ». Il était évident que c’était elle qui abriterait notre projet de maison d’hôtes.
Au coeur des Vosges, au centre des pôles économiques et touristiques (Gérardmer, Epinal, Remiremont, Saint Dié des Vosges) nous avons donné naissance à Marie Valentine…

L’histoire
Dans les années 30 l’industrie textile bat son plein dans les Vosges avec près de 240 usines qui emploient 40 000 ouvriers qui tissent des toiles de lin mais aussi de coton pour le linge de maison et l’habillement. Les (riches) familles (industrielles) Hatton et Conroy installent une filature et un tissage à Lépanges sur Vologne. Quand en 1934 Marie Hatton et Henri Conroy marient leur fille Jeanne à Robert Saint Martin (à l’époque plus riche héritière industrielle de Lorraine), ils décident de lui offrir sa future maison. Démarrée en 1934, livrée en 1936, elle s’appelle la Villa Saint Martin sur les plans des architectes alsaciens Adelbrecht (père et fils) mais n’a jamais été officiellement baptisée ainsi. On distingue ainsi le V de Villa et le M de Martin dans la ferronnerie de la porte d’entrée, conservée après rénovation complète.
La maison accueille également « une autre histoire » avec un âtre de cheminée coulé dans le bronze, oeuvre signée de feu l’artiste Jutta Cuny, exposée et reconnue aux Etats-Unis, à Sydney ainsi qu’au Japon. Si ses oeuvres ont été dispersées une grande partie d’entre-elles ont été rassemblées par la fondation qui porte son nom et qui est hébergée par le Kunstpalast de Düsseldorf (Allemagne).
Les architectes à l’origine de la Villa (Eugène [1878-1962] et Eugène-Jean [1903-1944] auront travaillé officiellement très peu de temps ensemble entre 1935 et 1944. Ils ont dessiné une autre Villa Saint-Martin qui existe toujours à Marckolsheim (ancien relais de chasse livré en 1934).

L’architecture
La villa a été construite à l’époque selon des procédés tout juste importés en France des Etats-Unis (structure béton, sans murs porteurs mais avec des piliers comme dans les buildings américains). A l’époque c’est une « maison moderne » comme Mallet-Stevens avait qualifié la Villa Cavrois qu’il avait conçue à Croix (59). Chaque chambre, y compris celle des 3 domestiques « à demeure » est équipée de sa salle de bain ou de son point d’eau, les lignes électriques, téléphoniques sont totalement encastrées y compris les chêneaux extérieurs et l’ensemble des pièces est composé de matériaux nobles (comblanchien, chêne massif, terrazzo, grandes fenêtres, baies et vitraux…).
Le parc de 6000 m² est arboré à l’époque de chênes, bouleaux, cèdres mais aussi d’espèces exotiques comme des palmiers au pied desquels les jardiniers allument des feux en hiver pour les préserver des hivers rudes vosgiens. Le couple Conroy-Saint Martin y élèvera ses 3 filles et y installera le bureau de direction des filature-tissage (aujourd’hui le salon cheminée) ; à l’époque les ouvriers accédaient à ce bureau pour y recevoir leur paie par une porte d’entrée donnant directement sur le petit lobby (desservi par la grande porte avec ferronerie) ; ils n’entraient ainsi jamais directement dans la villa.
La Villa reprend certains codes de la Villa Cavrois (Croix 59), de la Villa Noailles (Hyères 83), s’inspire du concept de « maison fonctionnelle » de l’architecte-designer Charlotte Perriand … Une question demeure : les architectes Adelbrecht ont-ils fréquenté leur confrère Mallet-Stevens ou la famille Saint-Martin a-t-elle rendu visite aux Cavrois (également industriels du textile) dans leur Villa de Croix pour s’en inspirer ensuite ?

Les propriétaires
En 2014 Corinne et Gilles quittent Lyon pour acquérir la Villa pour laquelle ils ont eu un GROS coup de cœur. Tout faisait « sens » pour eux :
- la Villa se trouve au cœur d’une région touristique très prisée des Belges, Luxembourgeois, Allemands, Néerlandais et Suisses dont Corinne parle la langue;
- elle est dans « son jus » mais demande une grosse mise en beauté; parfait pour laisser s’exprimer les talents de bricoleur de Gilles;
- c’est une maison au passé textile, filière où Corinne a fait toute sa carrière. Cette industrie aura justement permis l’existence de cette villa ;
- la ferronnerie de la porte principale contient les majuscules V et M soit les initiales du projet de maison d’hôtes Villa Marie Valentine que Gilles et Corinne rêvent de concrétiser depuis plusieurs années (dans un environnement art-déco ou Bauhaus justement) ;
- enfin la région, située au coeur de l’Europe est un havre de paix, de nature, d’air pur et de richesses diverses (gastronomie, sports d’hiver, sports d’été, arts de la table, industrie du bois…)
Après quelques années de travaux la 1ère chambre d’hôtes ouvrira courant 1er semestre 2021. Quand les travaux n’ont pas été réalisés par eux-mêmes, Gilles et Corinne ont fait appel à des artisans locaux. Ils ont également veillé à utiliser des matériaux ou des équipements fabriqués en France et en particulier dans la région. Ainsi les lits ont-ils été fabriqués sur-mesure à Gérardmer, le linge de maison provient principalement de tissages et ateliers Géromois, la verrerie vient de La Rochère, certains papiers peints panoramiques sont des créations sur-mesure lyonnaises etc…
Nous serons ravis de vous en raconter plus sur l’histoire de Marie Valentine lors de votre séjour !
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Adresse
Villa Marie Valentine
78 rue de la Vologne
88600 Lépanges sur Vologne
Vosges -France
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